J’aime placer l’humain
au centre de mes créations

Portrait par Milena Perdriel

Parler de soi. Exercice oh combien difficile me direz-vous ? C’est pas faux !

Je vous passe les détails sur mes années aux Beaux Arts, mon premier reflex Minolta X-500, les pellicules Ilford HP5 ou Kodak Tri-X et les heures passées en labo sur des tirages barytés. De vous à moi, rien ne nous empêche d’échanger sur ces thèmes autour d’un café, d’un chocolat chaud ou d’une boisson dite triple, un tantinet alcoolisée, couverte de mousse délicate ;-).

Chti’mi, je suis né à Béthune au siècle passé. Je vis actuellement à Mouvaux (dans la métropole de Lille). Je suis en couple et j’ai 2 enfants, Valentin et Elodie, 21 et 15 ans.

Je suis un « capteur d’âme »

Graphiste de profession, j’aime les images fixes et animées. Et je compose en tout lieu. En voiture, dans les boutiques, même dans les assiettes. Et oui, je me mets souvent au fourneau. Et le dressage est important pour moi. C’est le premier contact que vous avez avec le plat. C’est la première émotion sensorielle. Et elle est visuelle.
Cette émotion est là, présente, quand nous posons les yeux sur une photo dans un magazine, sur un tableau ou sur une sculpture dans un musée, au cinéma, devant un paysage.

L’humain est au cœur de mes créations

Fin 2016, je monte ma micro entreprise en tant  que photographe et vidéaste. Je me  le portrait, le mariage et le corporate (ou l’entreprise).
L’humain est au centre de mes créations photo et vidéo. Lors d’une formation, en voyant mes créations, un intervenant m’a dit : « quand je vois ton travail, je pense à un « Soul Catcher » (capteur d’âme).

Lorsque je photographie une personne pour un portrait, je cherche à dépasser l’image qu’elle me renvoie. Pour cela, je communique, j’échange, je déconne, je branche la musique, je bouscule, j’entre en contact, je crée un univers. J’aime quand la personne s’ouvre, qu’elle me fait confiance.

Le portrait,
c’est 20% de technique et 80% d’humain

Je ne me contente pas de ce que la personne en face de moi me renvoie. J’aime aller plus loin. Je dit souvent que je vais chercher la personne. Je fait en sorte qu’elle se découvre, petit à petit, pour se laisser voir tel qu’elle est. En toute bienveillanceSans artifices, sans préjugés. Unique.

J’AIME
le Macintosh, la Soul Music, l’odeur du gazon fraîchement tondu et du pain grillé, les parties de babyfoot (sur Stella Artois uniquement), les chips (surtout BBQ), les expresso, ma souris, la délicatesse de Peter Lindbergh, chercher la panne et la trouver, Kaamelott, les films en VO, monter le son dans la voiture sur « Sarà perché ti amo » de Richi e Poveri.